Redonner une structure chrétienne à nos familles

Selon vous, quelles initiatives les églises diocésaines ou l'église de votre quartier pourraient-elles prendre pour aider nos familles à retrouver une structure chrétienne dans le contexte d'aujourd'hui ?

Ce n'est qu'une idée, très vague, pour le moment, mais pourquoi ne pas faire des écoles de vie familiale, comme il existe des écoles de vie conjugale ? L'Église a, dans sa disposition actuelle, très peu d'influence sur les familles chrétiennes. Seuls 6,5 % des catholiques sont pratiquants, ce qui limite encore plus le "rayon d'action" de l'Église. C'est pour cela que cette dernière doit renforcer son influence, non seulement par la création des écoles de vie familiale, mais aussi en suscitant des débats/conférences pour mieux comprendre la famille.
Les écoles de vie familiale auront pour but d'unifier la famille et d'en faire quelque chose de plus qu'une simple organisation de profiteurs/profités, qui mènent chacun leur vie de leur côté. On pourrait y inclure des thérapies familiales, par exemple.
Encore une fois, ce n'est qu'une idée.

Je vous rejoins parfaitement dans votre idée.
Sachez que j’ai créé et que je propose, là où je vais, un projet pour la famille et notamment une formation pour le papa et la maman en théologie, en philosophie, sur la Parole de Dieu afin qu’ils puissent à leur tour le transmettre à leurs enfants .
En effet, la première église, c’est la maison, la famille. C'est de pouvoir dialoguer entre parents et enfants sur des sujets extrêmement importants et de pouvoir s'appuyer pour cela sur le regard de la théologie chrétienne, de la Parole de Dieu et de l’Église.

Bonjour Jean-Marie Elie

Le nombre de divorcés, séparés, divorcés-remariés ne cessent d'augmenter et comme tu le mentionnes toi-même sur ce site, "la famille est très attaquée", ne l'a jamais autant été, y compris au sein de l'Eglise et parmi les chrétiens les plus sincères et pratiquants.

Comment tenir compte de cette "catégorie" de chrétiens, cette réalité incontournable, et comment les aider s'ils souhaitent continuer continuent d'être particulièrement attentifs à l'éducation chrétienne et la transmission de la foi à leurs enfants. Penses-tu un jour t'adresser à ces chrétiens ? Le fais-tu déjà ? Leur quotidien (incarné) est très différent de la famille voulue par Dieu.

Comment prendre en compte la situation d'une mère qui se retrouve seule alors que l'important est de "redonner sa place de père, au père" notamment à ce niveau, au quotidien, comme tu le préconises (et tu as raison) ?

Question "subsidiaire" = Marie n'a-t-elle jamais eu de rôle dans la transmission de la loi et des Ecritures vis à vis de Jésus ?

Ce n'est pas une question bêtement féministe, c'est une vraie question. Certaines révélations privées, reconnues et non (encore) reconnues vont dans le sens que Marie a eu en réalité un grand rôle. Mon propos n'est certainement pas de remettre en cause la place de Saint Joseph, en tant que père, juif et juste devant le Seigneur et béni entre tous les hommes... Mais il me plaît, c'est vrai, de penser, que les choses ne sont pas aussi "simples" ou pas aussi binaires. En d'autres termes, comme si Marie avait son rôle très défini et Joseph le sien. (ce n'est pas ça ou ça, c'est ça et ça)

Y-a t'il des passages dans l'ancien testament qui pourrait éclairer ma (notre) lanterne ?

Il me semble que ma petite réflexion va dans le sens du désir du Pape François de la nécessité de développer d'un point de vue théologique (eschatologique ?) la femme, sa place réelle dans le monde et dans l'Eglise (en dehors d'être présidente de Caritas ou responsable de la catéchèse des enfants en paroisse, ou même mère ou épouse - je ne fais que citer le Saint-Père).

Je te remercie de ta réponse, même brève.

Fraternellement

« Je suis la mère du bel amour, de la crainte, de la science et de la sainte espérance. En moi est toute la grâce de la voie et de la vérité ; en moi est toute l’espérance de la vie et de la vertu… Ma mémoire passera dans la suite des siècles » (Sagesse 24, 18-20)

Je trouve cela décevant de la part de l'Église catholique de laisser sur la route ces personnes et de parler de ce problème aujourd'hui.
Cela prouve que nous sommes en dehors du message de Jésus.
Oui, j'en ai déjà rencontré et je suis prêt à les rencontrer ou à organiser des conférences ou retraites si l'on m'invite.
Non leur quotidien n'est pas totalement différent de ce que Dieu veut
Simplement, à mon avis, la préparation au mariage n'est pas assez sérieuse, poussée et spécifiquement chrétienne.
Beaucoup se marient sans pour autant être réellement conscients de ce à quoi ils s'engagent.
Je te pose quelques questions :
Combien de temps, de mois, d'années faut-il pour faire des vœux perpétuels pour les moines ou moniales ?
Combien de temps, de mois, d'années de discernement faut-il pour être prêtre ?
Et combien de temps est consacré au mariage dans lequel la personne doit s'engager dans un oui pour toujours ?
Trouves tu cela cohérent?

Une mère, comme un père, peut se retrouver seul, de différentes manières : veuve, veuf, divorcé(e).
Dans le cas du divorce, le père doit continuer à jouer son rôle de père auprès de l'enfant autant qu'il le peut. Et l'enfant devra grandir en comprenant que tout n'est pas rose, que le couple aussi fait partie de cela...
N'oublie pas que Dieu a accepté de renvoyer Agar avec son fils Ismaël. Il a dit à Abraham d'écouter Sara. Ismaël a donc été élevé sans père. Et c'est Dieu qui coopère à cela et donne son accord !!!!

Caroline M. E. a écrit:

Question "subsidiaire" = Marie n'a-t-elle jamais eu de rôle dans la transmission de la loi et des Ecritures vis à vis de Jésus ?

Ce n'est pas une question bêtement féministe, c'est une vraie question. Certaines révélations privées, reconnues et non (encore) reconnues vont dans le sens que Marie a eu en réalité un grand rôle. Mon propos n'est certainement pas de remettre en cause la place de Saint Joseph, en tant que père, juif et juste devant le Seigneur et béni entre tous les hommes... Mais il me plaît, c'est vrai, de penser, que les choses ne sont pas aussi "simples" ou pas aussi binaires. En d'autres termes, comme si Marie avait son rôle très défini et Joseph le sien. (ce n'est pas ça ou ça, c'est ça et ça)

Oui, tu peux prendre aussi la reine Esther, Déborah la juge, Judith... Bien sûr que la femme a un rôle, une vocation éminente.
D'ailleurs, d'après la tradition rabbinique, la loi de Moïse a été donnée en premier aux femmes et après aux hommes.
La femme transmet avec sa sensibilité et son regard féminins et l'homme avec sa sensibilité et son regard, sa psychologie masculine.

Caroline M. E. a écrit:

Il me semble que ma petite réflexion va dans le sens du désir du Pape François de la nécessité de développer d'un point de vue théologique (eschatologique ?) la femme, sa place réelle dans le monde et dans l'Eglise (en dehors d'être présidente de Caritas ou responsable de la catéchèse des enfants en paroisse, ou même mère ou épouse - je ne fais que citer le Saint-Père).

Oui, tu as raison.
Mais c'est un paradoxe car c'est la société, aussi catholique occidentale, qui laisse peu de place à la femme. Quand a-t-on accordé le droit de vote aux femmes en France ??!!! Pays des droits et des égalités !!!
Mais la Parole Dieu t'apporte beaucoup de choses sur la femme, en tant que femme.
Je reste avec joie à ta disposition pour toute conférence sur ce sujet.

Le droit de vote, à été supprimé à la Révolution, car les épouses, votaient régulièrement dans les paroisses, sont devenues mineures, jusqu’à la 4ème république, ou émancipées de la tutelles des prêtres, la politique antichrétienne et anti familiale à pu être accélérée.

Deux liens suggérés pour répondre à votre problématique :

1. http://www.m-c-familles.fr/
   http://www.mille-tresors.org/
   

En fait comment "socler" une famille catholique ? Peut-être trouvera t-on là des éléments de réponse.

Ce qui précède répond (me semble t-il) à certaines de vos interrogations sur la Famille ici :
http://www.delakippaalacroix.fr/médias-et-blog/lettre-ouverte/